
La santé mentale et les assuétudes
Constats
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Les conditions de détention, participent à une dégradation la santé mentale des personnes détenues. Cette dégradation créer ou alimente des consommations problématiques et à risque.
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En détention, les soins de santé ne sont pas équivalents à ceux prodigués dans la société libre..
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Il y a un manque de communication entre les services qui entrave la continuité des soins.
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Le personnel des établissements pénitentiaires ainsi que les personnes détenues ne sont pas sensibilisés aux problématiques de santé mentale et d'addictions.
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La prise en charge sous injonction thérapeutique est souvent refusée par les structures de soins extérieures à la prison.
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Il y a une complexification des situations des patients sur tous les plans (santé, socio-économique etc.).
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Les principes de réduction des risques liées aux consommations de stupéfiants ne sont pas appliqués en prison.
Outils
L'équipe du Réseau Aide et Justiciables travaille actuellement à la réalisation d'un documentaire sur la continuité des soins liés aux assuétudes.
Projets des partenaires auxquels le RAJ contribue
Groupe de travail Addiction, Santé Mentale et Justice
Ce groupe de travail est coordonné par la Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale. Il rassemble des professionnel·le·s des secteurs soins et justice.
Ces réunions se veulent des espaces de concertation et de partages d’expériences. L’occasion de se rencontrer, d’échanger et de s’informer, dans l’optique d’améliorer ses pratiques et l’aide aux usagers.
Pour aller plus loin
Rapport de la matinée d'échange "Quels relais pour favoriser la continuité des soins ?"
Le 20 février, une rencontre réunissant des acteur·ices des soins et de la justice a permis, à travers une présentation et un atelier World Café, de réfléchir ensemble aux leviers, défis et besoins pour mieux articuler les secteurs et limiter les ruptures dans les parcours de soins des publics judiciarisés et consommateurs.



